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Le secteur funéraire parviendra-t-il à attirer les futures générations ?
Le secteur funéraire est confronté à un défi de recrutement, selon une enquête menée pour la FNF (Fédération nationale du funéraire).
Alors que la génération du baby-boom prend sa retraite, le taux de renouvellement du personnel pose problème, avec un rapport de 0,9 salarié de moins de 30 ans pour 1 salarié de plus de 55 ans. La demande croissante, avec 3500 postes à pourvoir en 2024 et une augmentation prévue des décès de 3 à 5% en France au cours des quinze prochaines années, soulève des inquiétudes.
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Manque de candidats dans les métiers funéraires
Guillaume Fontaine, directeur général de la FNF, pense que le manque de candidats s'explique par un manque d'informations sur les métiers funéraires et les horaires contraignants, en particulier les permanences de soir et de week-end. Les régions les plus affectées sont l'Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France.
Il se trouve aussi que le salaire moyen est de 1860 euros net et c'est trop bas pour la plupart des employés du secteur, surtout pour ceux qui vivent dans des régions chères comme Paris ou Lyon. De plus, certains métiers du funéraire, comme la marbrerie, ne sont pas très attrayants en raison de leurs exigences physiques et des conditions de travail difficiles.
Guillaume Fontaine pense que le recrutement futur pourrait impliquer des formations en alternance, mais des obstacles tels que l'obsession des jeunes pour la thanatopraxie, la fragilité psychologique et la tendance actuelle à prendre soin de soi pourraient compliquer cela. Cependant, il y a de l'espoir avec la possibilité de rencontrer des jeunes motivés et des opportunités professionnelles dans le secteur funéraire.
