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Que faut-il savoir sur les textes d’enterrement ?

Temps de lecture estimé : 5 minutes
introduction

Perdre un être cher est de loin la chose la plus douloureuse de notre vie. Ce qui conduit à l’idée de ne plus jamais revoir l’être qu’on aime, ou entendre sa voix, voir son visage, rire avec cette personne ou même pleurer avec elle est une épreuve la plus dure qu’une personne puisse vivre.

Et pourtant, la mort fait partie de la vie humaine, et chaque personne doit y faire face un jour ou l’autre.

 C’est lorsque l’on vit ce genre d’épreuve que l’on doit être fort et tout faire pour que l’être aimé sente l’amour qu’on ressent pour lui. Et c’est dans ces cas-là que la famille du défunt organise une cérémonie de commémoration, durant laquelle les proches prononcent leur éloge funèbre ou tout simplement de beaux textes, des poèmes sur la mort et des textes d’adieu, résumant la vie du défunt, pour l’accompagner dans son dernier voyage. Trouvez tous nos conseils sur la rédaction de textes pour un enterrement et 10 des plus beaux poèmes pour personne décédée.

Composer un texte d'enterrement

Sommaire :

Qu’entendons-nous par un texte d’enterrement ?

Un texte d’enterrement est une allocution ordinairement publique émise à la mémoire d’une personne décédée ou disparue, généralement lors de son enterrement ou de sa cérémonie de commémoration qui se trouve être un rite funéraire. Un texte d’enterrement peut prendre la forme d’un poème ou d’un discours.

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Où et quand prononcer les textes d’enterrement ?

Un éloge funèbre ne se prononce que lors des obsèques. Même si le but d’un éloge funèbre est de rendre hommage à des morts, il ne doit pas être prononcé n’importe où et n’importe quand. Il n’est donc sollicité que pendant les funérailles. Et il est prononcé dans le but d’apaiser et surtout rendre hommage au défunt.

Quelle est donc la nécessité des textes d’enterrement ?

Les funérailles rassemblent les familles et les amis autour d’un lien commun : le défunt. C’est donc l’unique et dernière occasion pour les proches de rendre un dernier hommage à l’être aimé.

 Puisque les obsèques sont une occasion de célébrer la vie du défunt et de le laisser partir pour un monde meilleur, les textes d’enterrement sont donc nécessaires durant ces moments forts.

 Lorsqu’une personne prononce des hommages pour une personne partie trop tôt, les gens qui l’écoutent partagent les émotions de la personne qui prononce le discours.

 Et la magie dans tout cela, et qu’au fur et à mesure que la personne responsable de l’hommage parle de ce proche disparu, les souvenirs de son vivant donnent l’impression qu’il ou elle est toujours à nos côtés. Et que seule la séparation physique est lourde, mais qu’au fond de nous-mêmes, au plus profond de notre cœur, nous savons que cette personne vit toujours.

Comment composer un texte d’enterrement de type discours ?

Il est à souligner que ce genre de discours n’a aucun lien ni comparaison avec un tout autre genre de discours, puisque même l’ambiance dans laquelle le discours sera prononcé sera une ambiance des plus tristes. Et puisqu’un hommage est fait, non pas pour rendre les gens plus tristes, mais pour apaiser la famille ainsi que les amis du défunt.

  • Inclure dans les textes des passages drôles :

Ainsi, pour apaiser et pour soulager la perte de cette personne importante, il est permis d’inclure dans les textes des passages drôles. C’est ainsi que l’assistance partira dans de fous rires et elle se sent moins la douleur de cette perte.

  •  Raconter les moments partagés avec cette personne

Lorsqu’une personne rend hommage à une personne décédée, les gens tendent à raconter les moments partagés avec cette personne, à partager avec la famille du défunt ainsi que ses amis présents, comment était cette personne lors de son vivant ? Quel genre de personne, était-elle ? Qu’est-ce qu’elle aimait ? Qu’est-ce qu’elle aimait faire ? Comment cette personne a-t-elle changé votre vie ou même comment vous êtes-vous rencontrés ?

 Les effets que procure ce genre de discours lors des obsèques peuvent réellement apaiser les cœurs lourds. Et c’est aussi l’occasion de partager aux autres les perspectives que vous avez partagée avec le défunt. Et c’est durant ces instants qu’on se rend compte de l’importance qu’avait cette personne dans nos vies, dans notre entourage, et qu’il serait vraiment dur de s’habituer ou encore moins d’accepter son absence. Mais c’est la vie, et il faut apprendre à s’y faire.

Si donc vous avez des difficultés à rédiger un hommage pour un proche, voici quelques conseils pour vous y aider.

 Dès qu’il s’agit de discours, peu importe sa nature, il est toujours très important de bien le structurer. Dans ce cas, il serait assez difficile de rester concentrer jusqu’à la fin puisqu’à un moment donné ou un autre, vous allez commencer par vous laisser être submergé par vos émotions et commencer sûrement à pleurer. C’est pourquoi nous avons mis en place quelques suggestions sur la rédaction de votre hommage.

  • Écrivez votre discours avec de mots simples et de la façon la plus orale possible. Ne vous souciez donc pas de la grammaire ou de la syntaxe, puisque vous allez le lire, et puis le plus important ici ce ne sont pas les phrases parfaites que vous allez écrire, mais l’histoire que vous racontez dans votre discours. Si c’est possible pour vous, notez les mots importants dans un bloc-notes afin d’enregistrer et de vous vous repérer lors de la composition du discours.
  • Commencez par écrire l’essentiel, et réfléchissez ensuite à la manière d’introduire et de conclure votre hommage. Évitez les clichés comme « nous sommes tous réunis ici aujourd’hui pour rendre hommage à… » et commencez avec quelque chose de spécial sur le défunt. Et de toute façon, une introduction n’est pas nécessaire indispensable dans ce genre de discours puisque tout le monde sait déjà de qui vous allez parler. Ce sera donc plus simple et plus facile de commencer par une phrase « beaucoup de choses dont on se souviendra de…, en commençant par son sens de l’humour… »
  • Pour conclure, vous pouvez juste prononcer quelques phrases d’adieu, ou lui dire des choses que vous aurez voulu lui dire par des phrases comme « s’il ou elle était encore ici, je lui aurais… » 
  • Lorsque vous aurez fini d’inscrire tout cela dans vos fiches cartonnées, commencez par tout relire et retirer tout ce qui peut être superflu ou redondant. Il n’est pas nécessaire de faire un long texte, un court texte concis saura davantage capter l’attention des gens et sera plus mémorable qu’une longue prestation.

Pour cela, vérifiez auprès des responsables le temps dont vous disposez pour prononcer votre hommage, et comme cela vous pouvez répéter en vous chronométrant.

Comment composer un texte d’enterrement de type poème ?

Composer une œuvre poétique pour le décès d’un être aimé, c’est d’exprimer ses sentiments en les traduisant en mots et en rimes. Trouvez ci-après des idées sur la composition d’un poème pour les obsèques.

  • Le contenant et le contenu du poème

En premier lieu, il est conseillé de travailler la forme de votre éloge poétique. Selon votre agilité dans la composition d’œuvres poétiques.

  • Choisir une chanson :

Optez pour une chanson et adoptez la parole que reflète la personnalité de la personne décédée. De plus, si la chanson était une chanson préférée du mort, vous additionneriez de l’émotion induite par le passage chanté.

  • Choisir une œuvre poétique classique :

Il est tout à fait réalisable de choisir la forme conventionnelle du poème funéraire comme le sonnet, le poème en vers libre. Bref, vous êtes libre de choisir la forme de poème qui vous inspire.

  • Choisir une œuvre poétique en prose :

Pour rendre encore la cérémonie funéraire plus unique, choisissez une écriture en prose. Ce type de poème vous permet davantage d’être à l’aise dans la rédaction de votre œuvre poétique et de pouvoir exprimer efficacement vos émotions.

  • Choisir l’acrostiche :

Avec ce type de poème, les premières lettres de chaque vers constituent verticalement un mot. Vous pouvez utiliser les lettres du prénom ou du surnom du mort pour forer votre œuvre poétique destinée à l’être cher.

Quoi qu’il en soit, la forme des poèmes est le côté superficiel. Ce qui importe, ce sont les sentiments que vous désirez émettre à travers le poème. Sachez que le contenu de votre texte est tenu d’exprimer ce dont vous souhaitez vous remémorer le mort.

10 des plus beaux poèmes pour enterrement

Nous vous proposons de découvrir 10 textes pour enterrement qui se présentent sous forme de poèmes.

Dans ces poèmes sur la mort d'un être cher, on évoque des émotions fortes telles que la tristesse et la douleur suscitée par la mort d'un proche. Mais ce sont aussi de beaux textes qui amorcent le travail de deuil et qui peuvent être réconfortants pour la famille. Les exemples de textes pour enterrement que vous trouverez ci-dessous peuvent être lus aux obsèques d'un parent, un conjoint, un frère, ou d'un autre être qui nous est cher...

"La mort n’est rien "

La mort n'est rien : je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

Je suis moi. Vous êtes vous.

Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.

Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait, n'employez pas un ton différent.

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

Note :

Le nom de l’auteur de ce poème n’est pas connu avec certitude, si certains l’attribue à Charles Péguy, il serait plus probable que ce soit Henry Scott Holland. Ce texte serait prononcé le 15 mai 1910 à la Cathédrale Saint-Paul de Londres, après le décès du Roi Edouard VII. Ce très beaux texte est souvent prononcé aux obsèques.

"Pour Isabelle"

T’ai-je vraiment promis de ne pas mourir ? A supposer que je me sois laissé arracher cette promesse, c’était pour t’empêcher de pleurer tel soir, c’était pour rire en somme.

Si je meurs, (…) ce ne sera pas l’enfer, mais seulement dans une terre quelconque. Pourquoi ma mort serait-elle l’enfer pour toi ? J’ai tant aimé la vie, je t’ai tant aimée. Et je transformerais, moi, ta vie à toi en enfer ?

Je ne serai plus mais les choses et les gens que j’ai aimés avec toi resteront à tes côtés.

Cet amour, il était en toi, j’ai seulement essayé de le nourrir. Il est en toi comme une source de vie et ce feu ne s’éteindra pas quand je te quitterai.

Ma vie et ta force t’habiteront ; elles t’habitent déjà. Tu me portes de toutes tes forces ; si je meurs, je serai plus léger.

Après un temps de désarroi, tu apercevras que ce monde de chair et de larmes est aussi un monde de joie ; la beauté et l’amour y poussent partout par touffes. Laisse alors la vie t’envahir. Je ne te quitte pas ; je me suis confondu à cette partie de toi qui toujours s’émerveille.

" La Morte "

Il entendit la mort

Derrière cette porte.

Il entendit la mort

Parler avec la morte.

Il savait que la porte

Était mal refermée

Et que, seule, la mort

En possédait la clé.

Mais il aimait la porte

Et, quand il l’entendit,

Il marcha vers la porte

Et l’ouvrit.

Il ne vit ni la mort, ni la morte ;

Il entra dans la nuit

Et doucement, la porte

Se referma sur lui.

(Maurice Carême, Petites légendes)

" Chant funèbre "

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,

Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne,

Faites taire les pianos et sans roulement de tambour,

Sortez le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors

Dessinent dans le ciel ces trois mots : Il Est Mort,

Noyez voiles noirs aux colonnes des édifices,

Gantez de noir les mains des agents de police.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,

Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,

Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson,

Je croyais que l’Amour jamais ne finirait : j’avais tort.

Que les étoiles se retirent ; qu’on les balaye ;

Démontez la lune et le soleil,

Videz l’océan et arrachez la forêt ;

Car rien de bon ne peut advenir désormais.

(William H. Auden)

" Les yeux "

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;

Et dorment au fond d’un tombeau

Et le soleil se lève encore.

Les nuits plus douces que les jours

Ont enchantés des yeux sans nombre ;

Les étoiles brillent toujours

Et les yeux se sont remplis d’ombre.

Oh ! Qu’ils aient perdu le regard,

Non, non, cela n’est pas possible !

Ils se sont tournés quelque part

Vers ce que l’on nomme l’invisible.

Et comme les astres penchants

Nous quittent mais au ciel demeurent,

Les prunelles ont leurs couchants,

Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent.

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Ouverts à quelque immense aurore,

De l’autre côté des tombeaux

Les yeux qu’on ferme, voient encore.

(Sully Prudhomme)

Parmi les textes les plus connus pour enterrement, on trouve également les poèmes suivants :

" La nuit n’est jamais complète "

La nuit n’est jamais complète.

Il y a toujours, puisque je le dis,

Puisque je l’affirme,

Au bout du chagrin

Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, Faim à satisfaire,

Un cœur généreux,

Une main tendue, une main ouverte,

Des yeux attentifs,

Une vie, la vie à se partager.

 (Paul Eluard)

" Ce que c’est que la mort "

Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.

On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;

On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ;

On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;

On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,

La sombre égalité du mal et du cercueil ;

Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;

Car tous les hommes sont les fils du même père ;

 

Ils sont la même larme et sortent du même œil.

On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ;

On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,

On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe.

 

Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu

Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,

Impur, hideux, noué des mille nœuds funèbres

De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;

 

Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini

Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,

Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante

L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.

 

On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent

Fondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,

Tout notre être frémit de la défaite étrange

Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

(Victor Hugo)

" L’aube est moins claire "

L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ;

Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.

Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.

Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !

Comme le temps s’en va d’un pas précipité !

Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,

Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.

 

Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,

L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,

Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.

Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,

Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu’un souffle tiède effleure !

Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,

Promenades, ravins pleins de lointaines voix,

Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,

Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !

 

Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !

Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?

(Victor Hugo)

" À ceux que j’aime, et qui m’aiment "

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !

Laissez-moi partir

Car j’ai tellement de choses à faire et à voir !

Ne pleurez pas en pensant à moi !

 Soyez reconnaissants pour les belles années

Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !

Vous ne pouvez que deviner

Le bonheur que vous m’avez apporté !

 Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !

Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.

Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.

La confiance vous apportera réconfort et consolation.

 Nous ne serons séparés que pour quelques temps !

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !

Je ne suis pas loin et et la vie continue !

Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !

 Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,

Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement

La douceur de l’amour que j’apporterai !

 Quand il sera temps pour vous de partir,

Je serai là pour vous accueillir,

Absent de mon corps, présent avec Dieu !

 N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !

Je ne suis pas là, je ne dors pas !

 Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige,

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,

Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !

 N’allez pas sur ma tombe pour pleurer

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

(Poème amérindien)

Parmi ces poèmes sur la mort, on peut choisir un beau texte pour un papa ou pour une maman décédée. Ces poèmes pour défunt sont parmi les textes les plus lus lors d'un enterrement et d'une cérémonie funéraire.

" Tristesse "

J’ai perdu ma force et ma vie,

Et mes amis et ma gaîté ;

J’ai perdu jusqu’à la fierté

Qui faisait croire à mon génie.

Quand j’ai connu la Vérité,

J’ai cru que c’était une amie ;

Quand je l’ai comprise et sentie,

J’en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,

Et ceux qui se sont passés d’elle

Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.

Le seul bien qui me reste au monde

Est d’avoir quelquefois pleuré.

(Alfred de Musset)

Un dernier très beau texte pour enterrement :

" L’Arbre et la graine "

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.

Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.

Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.

Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.

Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?

 (Benoît Marchon)

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