La charte de l’endeuillé est un texte composé de douze droits que les entreprises signataires s’engagent à respecter. Ils comprennent des droits basiques, qui ne sont cependant pas toujours connues des personnes. Du droit au congé de l’endeuillé, au droit du secret de famille en passant par des droits privilégiés aux services publiques.
Sommaire :
Les droits de l'endeuillé représentent un « geste citoyen de solidarité » qui permettent à l’endeuillé déjà accablé par sa tristesse de ne pas crouler sous les démarches administratives.
Les municipalités, les banques publiques et les administrations s’engagent à donner un accès prioritaire aux personnes en deuil.
Quand une famille part inhumer leur proche à l’étranger, il existe une priorité à la réservation qui simplifie les démarches de la famille.
Il existe des billets appelés billets sociaux, attribués aux parents, enfants ou conjoint de la personne défunte uniquement.
Cette mesure favorise le repos et le rétablissement de la personne endeuillé.
Certains signataires sont des psychologues ou associations qui se mettent au service des familles en deuil afin de les épauler.
Dans les administrations, est mis en place un guichet spécifique ne traitant que les décès afin de simplifier les démarches à la famille.
Si un litige se produit entre l’agence de pompes funèbres et la famille, un médiateur funéraire sera nommé pour faciliter l’échange entre eux.
Les familles ont le droit de consulter plusieurs agences funéraires pour comparer les tarifs des obsèques. Elles peuvent notamment demander des devis obsèques.
Personne ne peut vous imposer une agence de pompes funèbres, c’est la loi.
Chacun a les croyances qu’il désire et nul ne doit les contester, encore moins dans le cas d’un décès.
Il s’agit pour les organismes en contact avec la famille de garantir le secret des informations pouvant relever du secret de famille ‘ex. : banque, agences de pompes funèbres ou agences notariales).
Une loi datant de 2008, interdit tout démarchage commerciale des familles dans une période de deux mois après le décès d’un proche.